Les fées se méfient des hommes.
Le jour les fuient,
Ne les visitent que la nuit.
Alors, faisant frémir leurs ailes dorées,
Elles déposent sur leurs fronts ensommeillés
Leurs souvenirs oubliés.
Rêves ou cauchemars
Elles laissent flotter leurs pensées au hasard.
Libérées de ces songes enterrés,
Les fées veillent sur les âmes égarées,
Prêtes à les réveiller, en sursaut, d’un léger baiser.
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